Zarife Aslan, étudiante engagée face à la crise sanitaire Covid-19
Étudiante en 5e année de pharmacie en filière officine à l'UFR Santé.
"Notre place se tient auprès des patients quelque soit le lieu ou les circonstances que cela implique."
- Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Zarife ASLAN, j’ai 24 ans et je suis étudiante en 5e année de pharmacie en filière officine à la faculté de médecine et de pharmacie de l’université de Rouen Normandie.
- Quelles sont vos missions pendant la crise sanitaire ?
J’ai intégré le SAMU 27 à l’hôpital d’Évreux dès le début du confinement pour soulager les permanences téléphoniques et apporter un renfort face à l’épidémie actuelle. Dans un premier temps, j’ai été chargée de prendre les appels du 15 dédiés au COVID-19 après une formation de quelques heures. Par la suite, j’ai également commencé à prendre les appels de la Permanence De Soins du 116 117. Dans les deux cas, mon rôle est d’orienter convenablement les personnes selon la raison de leur appel. Mes missions consistent à créer un premier dossier pour les patients en les questionnant sur les éventuels symptômes présentés, les derniers voyages effectués. Je prends en note leurs coordonnées et autres informations personnels complémentaires. Je les rassure et les mets ensuite en relation avec un médecin du SAMU en leur demandant de bien patienter. S’il s’agit d’une demande d’information non médicale, je les oriente vers le numéro vert. Le plus dur consiste à pouvoir déterminer l’urgence de la situation que je signale, s’il y a lieu, directement aux ARM (assistants de régulation médicale) sans perdre de temps.
- Pour quelle(s) raison(s) vous êtes-vous engagée ? Qu’est-ce que cela vous apporte ?
Étant en stage hospitalier dans le service des maladies infectieuses au CHU de Rouen avant le confinement, j’ai été en effet réaffectée par la faculté pour aider à la régulation téléphonique du SAMU. Je suis contente d’être mobilisée et de prendre part dans ce dispositif de lutte face au coronavirus à mon échelle. Certes, je ne suis pas sur le front pour soigner les malades positives au Covid-19, mais je me sens utile dans la gestion de cette crise. Cet engagement apaise ma conscience à l’idée d’agir malgré tout, et me permet de faire face à de nouvelles prise de responsabilités. Je pense que c’est le devoir de chaque personne engagée dans le domaine de la santé d’être actif et d’agir face à cette crise épidémique. Notre place se tient auprès des patients quelque soit le lieu ou les circonstances que cela implique.