Safwane Chertouk, étudiant vacataire
UFR Droit, économie, science politique - Ex-président de la Corpo Pasteur, président de la FEDER
"Je pense que le point commun à beaucoup de monde engagé dans la vie associative universitaire, c'est que nous sommes rentrés dans ce milieu en pensant vouloir faire quelque chose pour les autres, et au final, cela nous a apporté tellement plus que ce que nous apportons."
- Présentez-vous !
Je m’appelle Safwane Chertouk, je suis étudiant en troisième année de droit à l’UFR Droit, économie et science politique sur le campus Pasteur. Plus tard, j’espère devenir avocat en droit privé des affaires et fiscalité. Avant de faire du droit, j’ai fait une première année en PASS, puis une année de licence de mathématiques, informatique et sciences de la vie. J’ai un peu cherché ma voie avant d’arriver en droit. En arrivant à Rouen, j’ai découvert l’importance de la vie associative. J’ai très vite rejoint la Corpo Pasteur où j’ai passé trois ans. Une première année de découverte où j’ai organisé un concours d’éloquence. La deuxième année où j’ai été trésorier de l’association et l’année dernière où j’ai été président. J’ai arrêté il y a quelques mois car le bureau se renouvèle tous les ans. Désormais, je suis le président de la FEDER qui regroupe les associations étudiantes de Rouen et ses alentours, dont les campus excentrés.
Je vais avoir 24 ans et j’aime faire beaucoup de choses. L’associatif m’a pris énormément de temps ces dernières années donc j’ai un petit peu mis de côté certaines passions. Mais j’adore faire du sport, notamment le football américain, lire beaucoup et jouer aux jeux vidéo.
- Parlez-nous plus en détails de la formation que vous suivez, et avec quel(s) objectif(s) ?
Comme je le disais, j’ai cherché ma voie et en me lançant dans ma première année de droit, je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais. C’était un domaine qui m’intéressait énormément, mais je n’étais pas vraiment convaincu de ce que je voulais en faire après. C’est à l’issue de ma première année que j’ai fait un stage pendant tout l’été dans un cabinet de droit des affaires à Paris et où là, j’ai vraiment découvert ce que c’était que le métier d’avocat. Et c’est vraiment le domaine de la fiscalité, de l’entreprise, de la gestion dans tout ce qui est les fusions de sociétés, les dissolutions qui m’a vraiment intéressé, et notamment la diversité qu’il y a dans toutes les affaires qui sont traitées. Et je me suis découvert une passion pour cette partie essentielle du droit qu’est l’éloquence, et le fait de convaincre. C’est complètement ce que je vais faire maintenant.
- Vous avez été président de la Corpo Pasteur. Quelle est son rôle ?
La Corpo Pasteur, c’est l’association représentative de tous les étudiants du campus Pasteur, et notamment de l’UFR DESP (Droit, économie, science politique). La devise c’est accompagner, représenter et divertir.
Accompagner, c’est aider les étudiants dans tout ce qui touche à leur réussite personnelle, universitaire et professionnelle. Cela passe nécessairement par de l’accompagnement lié aux cours. Par exemple, la Corpo avait mis en place du tutorat. Cela passe aussi par le fait de présenter des personnes qui sont en première année à des personnes qui sont en deuxième, troisième, parfois en master avec un système de parrainage pour qu’ils puissent les accompagner, parfois leur donner des cours bénévolement, de façon totalement solidaire. L’Université c’est tout un système qui est extrêmement différent de ce que les étudiants ont pu connaître avant. C’est pour ça que la Corpo tient à les aider.
Représenter, c’est très important pour nous, les étudiants de droit. C’est notre domaine. Quand on débute les études supérieures, on découvre aussi de nombreux problèmes qui sont propres à la vie quotidienne. La Corpo Pasteur veut aider les étudiants, les défendre pour qu’ils soient plus entendus. D’ailleurs, cela rejoint aussi le travail de la FEDER à l’échelle rouennaise. Dans les deux cas, Corpo Pasteur ou FEDER, nous sommes présents dans les différents conseils de l’URN, que ce soit les conseils de gestion de l’Université ou de département ou encore le conseil d’administration. Le but va être vraiment de porter la voix des étudiants, de défendre leurs intérêts, que ce soit au niveau des modalités d’évaluation ou de plus petites choses comme le confort d’une bibliothèque universitaire ou les prises wifi dans un amphithéâtre.
Le dernier point, et c’est peut être souvent, souvent trop, à cela qu’on assimile la Corpo, c’est le côté divertissement. C’est aussi très important de découvrir des loisirs extra universitaires, surtout pour profiter pleinement d’une vie épanouie à l’université. C’est extrêmement important de pouvoir proposer des divertissements. À savoir que nous ne proposons pas que des soirées. Il y a également des activités culturelles, des sorties au musée, le concours d’éloquence, nous pouvons mettre en avant des artistes, faire une semaine contre les discriminations, pour l’égalité femme/homme, etc. Nous travaillons sur des sujets engagés et pas uniquement sur du divertissement comme on pourrait l’entendre. C’est aussi très important pour nous de militer en tant qu’association étudiante parce que c’est un peu là qu’on forge vraiment les adultes de demain. C’est important d’inculquer des valeurs qui permettent de promouvoir une vie saine.
- Pourquoi est-ce important de maintenir cette forme d’engagement étudiant ?
C’est extrêmement important pour moi parce que c’est quelque chose dont je n’avais pas du tout conscience auparavant. La première année que j’ai faite dans les études supérieures, c’était à Paris, à l’université Descartes. J’étais en première année de médecine et j’étais passé complètement à côté de la vie associative étudiante. Cela ne m’attirait pas du tout. J’étais uniquement focalisé sur mes études et au final, c’est quelque chose qui m’a énormément desservi car je me suis pas du tout épanoui. Quand j’ai intégré l’université de Rouen Normandie, j’ai découvert peu à peu ce qu’était vraiment la vie étudiante et ce que ça pouvait apporter de s’engager. C’est une fois qu’on est vraiment dedans, qu’on se rend compte de l’impact que cela a, de l’importance que cela prend dans une vie. Organiser un événement ou faire du bénévolat dans une association, cela fait découvrir tout un nouveau monde qui est tellement valorisant, tant dans les études que pour la future vie professionnelle. S’engager dans une association étudiante permet de développer des compétences qui sont extrêmement importantes. Cela permet de découvrir l’éloquence, la gestion d’équipe, la gestion de stress, le montage de projet et tant d’autres aspects. Il y a également le côté solidarité et bénévolat qui est extrêmement présent et très gratifiant. Je pense que le point commun à beaucoup de monde engagé dans la vie associative universitaire, c’est que nous sommes rentrés dans ce milieu en pensant vouloir faire quelque chose pour les autres, et au final, cela nous a apporté tellement plus que ce que nous apportons. C’est un retour d’ascenseur qui est extrêmement valorisant. Maintenant que je connais tout cela, ça me manquerait énormément de ne plus l’avoir.
- Vous avez également été vacataire à plusieurs reprises et vous continuez de l’être pendant cette rentrée. Que faites-vous exactement ?
En effet, j’ai été plusieurs fois vacataire pour différents aspects de la vie universitaire. La première fois c’était pour la prérentrée. Je faisais des visites du campus. J’étais au contact des étudiants et c’est ce qui m’a tout de suite plu. Je devais présenter l’Université tel que moi je l’avais découverte comment moi je la voyais, donner des petites astuces. Voir des personnes en face de moi et savoir que j’allais pouvoir les aider car ils allaient sûrement rencontrer les mêmes problèmes que moi, c’est gratifiant. C’est beaucoup plus facile de discuter avec eux entre pairs, d’étudiant à étudiant. Un professeur qui va faire une visite, cela peut être très intéressant, mais il n’aura pas forcément la même vision que moi, cette vision étudiante. C’est super important que l’URN développe ce genre de choses parce que c’est du positif pour tout le monde. C’est plus facile pour les étudiants et en même temps un plaisir pour les personnes qui sont vacataires. Cela peut amener un complément de revenu et en plus faire partager une expérience qui peut être très précieuse et parfois pour éviter certains problèmes. C’est pour cela qu’à chaque fois que j’ai pu être vacataire et apporter quelque chose aux étudiants, je l’ai fait. Actuellement je suis vacataire au service inscription. Une nouvelle fois, je suis là pour comprendre et accompagner les étudiants. Je me dis que j’ai eu parfois eu les mêmes interrogations qu’eux et par conséquent je peux anticiper certaines choses et leur donner certaines astuces.
Globalement, que ce soit dans une association étudiante ou en tant que vacataire, apporter quelque chose à d’autres étudiants et valorisant et enrichissant. Nous n’apportons pas juste à un étudiant, mais potentiellement à toutes les personnes de son cercle par la même occasion. Cela crée un cercle vertueux. Si l’étudiant est satisfait et a appris quelque chose, il va le répéter et cela va bénéficier à beaucoup plus de personnes. Cela va créer de l’échange entre les étudiants. Il va être content d’avoir fait cette démarche parce que nous lui aurons apporté quelque chose et à son tour, il va peut-être avoir envie de s’investir.
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