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Rencontre avec une étudiante de l'Université
Romane Lemonnier, ambassadrice transitions socio-écologiques
UFR Sciences et techniques - Institut T.URN
"Il est difficile aujourd’hui de vivre sans penser à l’impact que nous avons sur l’environnement et la biodiversité. Les catastrophes naturelles se multiplient et l’impact de l’activité humaine est clairement visible. À force de voir tout cela, j’ai eu envie de m’engager dans des actions concrètes en faveur de la transition socio-écologique."
Publié le 11 février 2025
- Présentez-vous !
Je m’appelle Romane Lemonnier, j’ai 23 ans et je finalise un Master Gestion de l’environnement SPIMR (Sécurité des procédés industriels et maîtrise des risques) à l’UFR Sciences et techniques de l’université de Rouen Normandie. Par la suite, j’aimerais devenir responsable SSE (santé, sécurité, environnement), si possible dans l’industrie de l’énergie.
Avant d’entrer dans ce Master, j’ai fait une licence STE (Sciences de la terre et de l’environnement), également à l’URN.
- Vous êtes également ambassadrice TSE, à quoi correspond ce rôle ?
En effet, je suis ambassadrice TSE (transition socio-écologique) à l’université de Rouen Normandie au sein de l’institut T.URN. Le rôle des ambassadeurs TSE est d’aider à la réalisation de projets réalisés par T.URN et de permettre de faire le lien entre les actions réalisées par l’URN et les étudiants. Nous participons notamment à la communication autour de ces actions et nous animons des ateliers de sensibilisation. Malheureusement, très peu d’étudiants sont au fait des actions réalisées par l’Université concernant l’environnement et la biodiversité. Certains pensent même qu’aucune action n’est réalisée.
- Pourquoi est-ce important pour vous de vous investir sur le sujet des transitions socio-écologiques ?
Je pense qu’il est difficile aujourd’hui de vivre sans penser à l’impact que nous avons sur l’environnement et la biodiversité. Les catastrophes naturelles se multiplient et l’impact de l’activité humaine est clairement visible. À force de voir tout cela et de me renseigner sur les différents enjeux environnementaux, j’ai eu envie de m’engager dans des actions concrètes en faveur de la transition socio-écologique. Quand j’ai vu qu’il existait la possibilité de devenir ambassadrice TSE, je me suis tout de suite proposée.
- Concrètement, que mettez-vous en pratique ? Avez-vous des projets à venir avec l’institut T.URN ?
Pour l’instant, nous aidons surtout à mettre en place le réseau d’ambassadeurs TSE en réfléchissant à son organisation et son fonctionnement. Mais nous avons également participé à des ateliers d’intelligence collective (fresque de la biodiversité ou atelier 2tonnes) au sein de l’Université. Nous aidons également à la réalisation de projets. Pour ma part, j’ai réalisé avec Orane, une autre ambassadrice, des stories Instagram pour communiquer sur l’inauguration des nouveaux totems et panneaux pédagogiques de l’URN qui permettent de sensibiliser sur les différentes espèces d’oiseaux et d’arbres présentes sur les campus.
En ce moment, nous préparons l’organisation d’une animation autour de l’alimentation saine et responsable qui aura normalement lieu début mars.
- À l’avenir, voulez-vous continuer à vous investir dans ce domaine ?
Je continuerai certainement à m’investir dans la transition socio-écologique durable dans le domaine associatif en m’engageant en tant que bénévole, mais aussi dans mon quotidien en discutant des enjeux environnementaux avec mes proches ou en réalisant des ateliers d’intelligence collective.
J’aimerais également intégrer mes connaissances et des actions de sensibilisation dans ma future entreprise car je pense que la sensibilisation doit également se faire au sein des entreprises.
- Qu’est-ce que ce rôle d’ambassadrice vous apporte à titre personnel ?
Devenir ambassadrice m’a permis d’enrichir mes connaissances sur l’environnement et la biodiversité et de communiquer avec les autres étudiants sur ces sujets. Avec les formations sur les ateliers d’intelligences collectives que nous avons suivies, j’ai maintenant la possibilité d’organiser et d’animer des ateliers par moi-même. Je me sens plus à l’aise pour communiquer sur les différents sujets de la TSE et participer à des actions concrètes de sensibilisation.