Louna Soulé, doctorante au laboratoire CETAPS
Doctorante ayant pris part aux 10 jours d'INGENIUM
"Je pense que les gens ont été sensibles à ma thématique de recherche et c’est porteur pour la suite du travail. Dans le contexte d’INGENIUM, cela montre que mes recherches peuvent potentiellement aboutir à des collaborations internationales, et que mon sujet a une résonance à l’échelle européenne."
- Présentez-vous ! Quel est votre rôle au sein de l’université de Rouen Normandie ?
Je m’appelle Louna Soulé, j’ai 23 ans et je suis doctorante contractuelle à l’université de Rouen Normandie au sein du laboratoire Centre d’Études des Transformations des Activités Physiques et Sportives (CETAPS UR 3832). Avant cela, j’ai effectué l’ensemble de ma formation académique à l’UFR STAPS de l’URN, où j’ai obtenu l’été dernier mon diplôme de Master STAPS Activité Physique Adaptée pour la Santé et les Maladies Chroniques (APASMc). D’ailleurs, lors de ma deuxième année de Master j’ai obtenu une bourse de stage « Objectif Thèse » financée par l’UFR STAPS et le CETAPS qui m’a permis de réaliser un stage recherche tout en préparant les demandes de financements pour réaliser ma thèse.
- Vous avez récemment pris part aux 10 jours d’INGENIUM. Pouvez-vous nous parler de cette expérience ?
J’ai eu l’opportunité de participer à cette semaine d’échange qui se déroulait à Rouen du 27 au 31 mai 2024. L’alliance INGENIUM rassemble 10 universités de 10 pays de l’Union européenne et les 10 jours d’INGENIUM permettent de rassembler des étudiants et personnels de chacune des universités partenaires. La Summer School qui s’est déroulée à Rouen avait comme thématique la gestion des déchets et la biodiversité d’une part, et l’Olympisme d’autre part. L’ensemble du programme était donc articulé autour de ces deux dimensions avec des « workshop » sur la gestion des déchets et la biodiversité, des ateliers de « team building », des conférences, un tournoi « olympique » par équipe, la présentation d’un projet de groupe, ainsi que plusieurs moments de convivialité et d’échanges. Tous les étudiants de chaque université étaient répartis équitablement dans les différentes équipes afin de favoriser la mixité, cette organisation a permis une cohésion et des échanges riches tout au long des 10 jours INGENIUM.
- Est-ce que travailler, échanger au niveau européen, avec des étudiants d’autres universités est un privilège ? En quoi est-ce important ?
Je pense que dans le cadre académique et au-delà, c’est non-seulement un privilège mais aussi un aspect important dans le partage de connaissances et l’ouverture culturelle. Travailler en collaboration avec des universités européennes permet d’élargir ses horizons, d’enrichir les discussions et d’aller plus loin dans la compréhension des sujets étudiés/abordés. Ce type d’expérience permet aussi de développer des compétences linguistiques et plus largement, d’adaptabilité et de coopération. Les rencontres sont riches et nombreuses et peuvent dans certains cas mener à des collaborations et des échanges sur le plan académique. Lors de ces dix jours, j’ai pu prendre le contact de quelques personnes avec qui il pourrait être intéressant de continuer à communiquer sur certains aspects de nos projets de recherche.
- Au cours de cet événement, vous avez remporté le concours de poster des doctorants. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Pendant ces 10 jours une session de présentation de poster était organisée. Cela consiste à présenter son projet de recherche ou ses premiers résultats (en fonction de l’avancée des travaux) de manière visuelle et attrayante. Les informations qui y figurent sont le titre du projet de recherche, les personnes impliquées dans le projet, un résumé des connaissances établies, les objectifs, la méthodologie, les résultats principaux ou les résultats attendus et quelques éléments de discussion. Pendant la session de participation, les participants se déplaçaient, lisaient les affiches et posaient des questions, ce qui a permis d’échanger et d’expliquer plus en détails la nature de nos travaux. J’ai eu beaucoup d’échanges très intéressants lors de cette session, j’ai pu obtenir des retours constructifs et le fait d’expliquer mon sujet s’est avéré très formateur.
- Est-ce agréable de sentir que son travail a plu, d’une manière générale, mais aussi dans le contexte plus original que sont ces 10 jours d’INGENIUM ?
Oui bien sûr, c’est très encourageant et stimulant pour la suite, surtout dans le cadre d’une première expérience. Je pense que les gens ont été sensibles à ma thématique de recherche et c’est porteur pour la suite du travail. Dans le contexte d’INGENIUM, cela montre que mes recherches peuvent potentiellement aboutir à des collaborations internationales, et que mon sujet a une résonance à l’échelle européenne.
- Sur quoi porte votre thèse ?
Ma thèse explore les effets de l’activité physique sur l’endométriose, une maladie chronique inflammatoire qui touche environ 1 femme sur dix. Caractérisée principalement par des douleurs pelviennes chroniques, l’endométriose entraîne souvent des difficultés psychologiques et sociales. Les traitements actuels sont souvent insuffisants et varient en efficacité. Mon travail vise à évaluer les effets de différentes modalités d’exercice physique dans le but d’atténuer les symptômes de l’endométriose et d’améliorer la qualité de vie des femmes qui en sont atteintes.
- Conseilleriez-vous à d’autres étudiants de participer à cet événement ?
Oui, pour toutes les raisons que j’ai évoquées avant. C’est une belle expérience académique, humaine et internationale à laquelle il est très enrichissant de participer, donc foncez !