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Rencontre avec un personnel de l'Université

Léna Alexandre, chargée de communication

Direction des Relations Internationales et de la Coopération

"Que ce soit pour enseigner, suivre des formations ou mener ses activités de recherche, il faut vraiment oser la mobilité à travers INGENIUM. C’est une expérience riche et incroyable à acquérir dans sa carrière."

Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer votre rôle au sein de l’université de Rouen Normandie ?

Je m’appelle Léna Alexandre, je suis chargée de communication et d’événementiel INGENIUM à la Direction des Relations Internationales et de la Coopération depuis juin 2023.

Mon rôle est de promouvoir l’alliance Européenne INGENIUM et ses projets à l’URN, pour le personnel et les étudiants et de promouvoir l’URN au sein de l’alliance INGENIUM. Pour cela je suis impliquée dans le WP10 « impact et diffusion ». Dans ce groupe de travail, avec l’ensemble de mes homologues des Universités membres, nous travaillons à la promotion de chaque projet : recherche, enseignement, initiatives au niveau des établissements et de l’alliance.

 

Vous avez récemment participé aux 10 jours d’INGENIUM avec un programme intense : cinq jours à XAMK, en Finlande et cinq jours à l’université d’Oviedo en Espagne. Comment avez-vous vécu cette expérience ?

La première chose qui me vient à l’esprit ? C’était fantastique ! Ces dix jours ont été une expérience humaine et professionnelle enrichissante, alliant la découverte de nouvelles cultures et l’immersion dans des environnements académiques variés. Cela a favorisé une remise en question de nos méthodes de travail et a permis à chacun de révéler le meilleur de ses pratiques.

Chaque lieu a apporté une dynamique unique, renforçant notre travail d’équipe et notre cohésion. Les rencontres, physiques, entre partenaires sont essentielles pour faciliter cette collaboration et orienter nos projets ensemble.

Au-delà des rencontres lors des groupes de travail, cet événement a aussi permis à des étudiants de vivre une mobilité courte au cœur de leur cursus. J’ai eu le plaisir d’accompagner 12 étudiants de l’URN dans cette aventure intense, rythmée par des formations, des conférences et le développement de leurs soft skills. C’est une expérience précieuse que je recommande vivement.

 

Collaborer et échanger avec des homologues européens est-il, selon vous, un privilège ? Pourquoi est-ce essentiel dans votre domaine ?

Oui, selon moi c’est un privilège de pouvoir collaborer et échanger avec des partenaires européens, mais attention, il ne faut pas voir cela comme un privilège pour un groupe minoritaire ! C’est un privilège pour l’ensemble de l’université de Rouen Normandie. Grâce à l’interdisciplinarité présente dans l’alliance, chacun à l’opportunité de développer des projets à travers INGENIUM, c’est là que réside le privilège d’être membre d’une alliance, se développer plus aisément au niveau européen.

Dans mon domaine, c’est bien sûr essentiel. Car si l’on veut communiquer convenablement à l’échelle européenne, il faut comprendre comment faire. Cela réside dans les échanges interculturels à propos des méthodes de travail, des façons d’être et de façons de faire de nos homologues.

À Mikkeli, nous avons pu expérimenter l’équilibre entre travail et bien-être, si important en Finlande. Ensuite, à Oviedo, nous avons poursuivi nos réflexions dans un cadre plus traditionnel. Le rythme était absolument différent. Cela nous pousse à innover, à repenser nos méthodes, nos pratiques et à ouvrir de nouvelles perspectives.

 

Étant donné que vous mentionnez cette différence dans les pratiques de travail, avez-vous une expérience ou une anecdote illustrant les contrastes culturels entre ces deux pays ?

Comme je l’ai dit précédemment, le rythme de vie entre la Finlande et l’Espagne est complètement différent. Je pense que ce qui a le plus marqué les esprits, c’est l’heure des repas. Dans les pays du nord les gens déjeunent et dînent tôt, 11h30 et 17h. Quant au pays du sud, en l’occurrence en Espagne, nous mangions plus tardivement, 14h le midi et 22h le soir. Cela peut paraître anecdotique mais chacun y est allé de sa remarque humoristique pour exprimer comment ce changement de rythme l’impactait. Ces petites discussions créent la cohésion d’équipe et c’est une force !

 

Encourageriez-vous vos collègues à « oser la mobilité ! » grâce à cette alliance européenne ?

Je ne peux répondre qu’un grand oui ! Que ce soit pour enseigner, suivre des formations ou mener ses activités de recherche, il faut vraiment oser la mobilité à travers INGENIUM. C’est une expérience riche et incroyable à acquérir dans sa carrière. L’opportunité d’échanger, de travailler dans des environnements académiques diversifiés, et de développer de nouvelles compétences est précieuse. Nous partons souvent avec une idée de ce que pourrait être cette expérience, mais nous revenons toujours plus enrichis, tant sur le plan culturel qu’intellectuel. Ces expériences offrent une perspective nouvelle et un véritable enrichissement personnel et professionnel, tout en tissant des liens solides entre partenaires européens.