Caroline Maze-Colboc, étudiante engagée face à la crise sanitaire Covid-19
Étudiante en 3e année de médecine au sein de l’UFR Santé
"Cela donne encore plus envie de s’investir dans les études de médecine."
- Pourriez-vous vous présenter ?
Je suis Caroline, étudiante en 3e année de médecine, DFGSM3 (diplôme de formation générale en sciences-médicales), à l’université de Rouen Normandie.
- Quelles sont vos missions en cette période de crise sanitaire ?
Pendant cette crise sanitaire, je me suis portée volontaire pour faire le tri des patients à l’entrée des urgences. Cette mission consistait à envoyer les patients présentant des symptômes du virus dans des box prévus à cet effet, pour éviter toute contamination.
Ensuite, ayant la possibilité de me déplacer, j’ai proposé mon aide aux centres spécialisés pour les consultations de la COVID-19. Je suis donc allée faire du secrétariat et des interrogatoires infirmiers au centre de soins de Neufchâtel-en-Bray. Le but était de recevoir les patients infectés dont l’état paraissait s’aggraver pour les orienter : soit chez eux pour continuer à se confiner, soit à l’hôpital. Ce centre permet que les patients en ALD (affection longue durée) par exemple puisse toujours aller voir leur médecin sans prendre le risque de se contaminer au cabinet.
- Pourquoi avez-vous choisi de vous engager dans ce contexte ?
Je n’ai pas hésité une seconde à m’engager dans ce contexte car c’est pour moi ce pourquoi nous avons fait ces études. Cette crise est historique, et participer à sa prise en charge est une expérience inédite qui se reproduira certainement dans le futur. Je trouvais que c’était une chance de pouvoir faire quelque chose, d’autant plus que j’avais les moyens de me confiner seule.
- Qu’est ce que cela vous apporte, à titre personnel, mais également dans le cadre de vos études ?
Je n’étais jamais allée aux urgences auparavant, et cela m’apporte une expérience supplémentaire. Cela donne encore plus envie de s’investir dans les études de médecine.
En allant sur le terrain, nous constatons de plus près les conditions de la crise, de travail, les difficultés rencontrées par les équipes. Je pense que plus les gens, y compris les étudiants, s’investissent dans la gestion de la crise, plus sérieusement et efficacement elle sera gérée.