Bastien Jouini, étudiant de retour de césure
Étudiant ayant fait une césure en service civique
"Je leur ai proposé des idées et on est tombé d’accord sur celle de créer un festival de cinéma avec toujours en objectif principal, la sensibilisation environnementale."
- Présentez-vous ! Quelles études suivez-vous ?
Je m’appelle Bastien Jouini, j’ai 18 ans et je suis en première année à l’Esitech qui est une école d’ingénieur interne à l’Université. L’année dernière, avant de l’intégrer, j’ai fait une césure entre le bac et le post-bac.
- Comment avez-vous eu connaissance du dispositif « césure » au sein de l’établissement ?
Je souhaitais faire un service civique depuis des années. En juin, une association que je connaissais m’a contacté et c’est comme cela que ça s’est fait. Initialement, c’est moi qui l’avais contactée un ou deux ans auparavant, justement pour me renseigner sur les services civiques. Et cette fois, ce sont eux qui sont venus vers moi et j’ai saisi l’opportunité.
- Avez-vous bénéficié d’un accompagnement, qu’il soit pédagogique, administratif ou financier ?
L’une des aides que j’ai eu a été la bourse, puisque par le dispositif de césure j’étais officiellement étudiant et par conséquent, j’avais encore l’aide du CROUS.
- Parlez-nous un peu plus de votre projet de césure.
J’étais dans une association qui s’appelle SykADAP basée en Eure-et-Loir et qui fait des animations dans les écoles sur la sensibilisation au changement climatique. C’est la raison pour laquelle ils m’avaient appelé quelques fois. Je leur ai proposé des idées et on est tombé d’accord sur celle de créer un festival de cinéma avec toujours en objectif principal, la sensibilisation environnementale. On reste dans une association écologique et non cinéphile. Mais par conséquent, on cherchait à toucher un public plus large que juste les animations dans les écoles. J’ai donc monté la première édition de ce festival qui a plutôt bien marché avec environ 300 entrées.
- Maintenant que vous êtes de retour à l’Université, quels ont été les bénéfices que vous retirez de cette expérience ?
Je dirais que j’ai beaucoup appris sur l’adaptation aux différentes situations. Il fallait répondre aux besoins et aux préoccupations de l’association. Je ne sais pas si ça va me servir dans ma vie d’étudiant, mais dans le futur, c’est sûr.
- Est-ce que depuis, cela n’a pas été trop difficile de reprendre vos études ?
C’était un peu compliqué, j’avais des facilités avant, mais j’ai un peu tout oublié. Ce que je faisais très facilement en terminale, je ne savais plus le faire à la rentrée. Mais ça va parce que les professeurs ont repris lentement.
- Conseillerez-vous à d’autres étudiants de se lancer ?
Evidemment, s’ils trouvent un service civique qui leur plaît parce qu’il y a tous types de mission. Moi j’étais complètement autonome, je n’étais même pas dans des locaux avec des horaires, je m’organisais vraiment comme je le voulais. Mais il y a parfois des services civiques moins intéressants.
Vous voulez aussi faire une césure ?
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