L’université de Rouen Normandie peut compter sur des équipes de chercheurs hors pairs dont l’excellence est régulièrement soulignée par des prix prestigieux et par l’invitation à participer à des projets d’envergure.
Une excellence primée
François Vurpillot, responsable du département d’instrumentation scientifique du Groupe de Physique des matériaux (GPM), s’est vu décerner le Grand prix Raymond Castaing 2021 de la Société Française des Microscopies, le 6 juillet 2021. Ce prix vient récompenser plus de vingt années de travaux de recherches centrés autour de la sonde atomique tomographique et plus particulièrement sur la compréhension des phénomènes physiques sous-jacents.
En 2020, trois enseignants-chercheurs de l’université de Rouen Normandie étaient placés en position de délégation de l’Institut Universitaire de France.
Chaque année, l’attribution des médailles du CNRS célèbre les chercheurs et chercheuses et les agents qui contribuent de manière exceptionnelle au dynamisme et à la renommée de cette institution. Tatania Besset, chercheuse au laboratoire COBRA a reçu en 2018 la médaille de bronze, récompensant le premier travail d’un chercheur, qui fait de lui un spécialiste de talent dans son domaine. Précédemment en 2017, elle avait été lauréate d’une bourse H2020 ERC Starting Grant pour son projet FarCatCH intitulé “Innovative Strategies for Unprecedented Remote C-H bond Functionalization by Catalysis“. Cette subvention de 1,5 millions d’euros sur une période de cinq ans récompense des jeunes chercheurs prometteurs, occupant une place de leaders dans leur domaine sur la scène internationale.
Angela Vella, maître de conférences au laboratoire Groupe de Physique des Matériaux (GPM), a également été lauréate de la médaille de bronze de l’Institut de Physique du CNRS en 2015.
Vincent Moureau chargé de recherche au CNRS et membre du laboratoire le CORIA a reçu en 2018 le prix ONERA – sciences mécaniques pour l’aéronautique et l’aérospatial de l’Académie des sciences.
Jonathan Breton, doctorant à l’université de Rouen Normandie, a reçu en 2016 le prix de l’Académie des sciences pour son travail démontrant que les bactéries intestinales peuvent transmettre un signal de satiété à l’organisme et participer ainsi à la régulation physiologique du comportement alimentaire.
Distinctions 2019
Camille Couvry, chercheuse associée au laboratoire DySoLab (Laboratoire des Dynamiques Sociales) de l’université de Rouen Normandie, a remporté le Prix de thèse 2019 de la chaire de recherche Beauté(s) de l’université PSL-Université de Paris. La recherche doctorale qu’elle a conduite reposait sur une enquête qualitative et ethnographique traitant des pratiques esthétiques au sein des élections de Miss, au prisme de la classe sociale et du genre.
Plusieurs chercheurs de l’équipe du laboratoire NIMEC (Normandie Innovation Marché Entreprise Consommation) des universités de Rouen et Le Havre Normandie ont remporté le Prix de Recherche 2019 en sciences de l’alimentation de l’Institut Danone France et de la Fondation Recherche Médicale. Mené conjointement par des chercheurs en marketing (NIMEC), en santé publique (ADEN), en sociologie de l’alimentation (DySoLab) et en psychologie (LIP/CR2A), leur projet portait sur les “effets des réseaux sociaux sur la construction d’un nouveau mode de vie en matière d’alimentation et de nutrition autour du manger sain chez les 16-24 ans”.
Angélique Salaun, doctorante du CEREdI (Centre d’Études et de Recherches Éditer/Interpréter) a reçu le Prix étudiant de la recherche MuseMedusa 2019, décerné par le centre de recherche sur le texte et l’imaginaire Figura, de l’Université de Montréal au Canada. Ce prix a récompensé son texte “La réactivation de la figure antique dans le cycle des ‘Amazones libres’ de Marion Zimmer Bradley et sa réception créatrice”.
La recherche universitaire au service de son territoire : une expertise reconnue
L’Université, par ses missions et ses activités de recherche, est un acteur majeur de la réflexion menée au sein de la société sur les enjeux du développement durable et les problématiques environnementales associées.
COP HERL
Suite à l’incendie des entreprises Lubrizol et Normandie Logistique le 26 septembre 2019, la communauté scientifique rouennaise s’est structurée afin de proposer à la Région Normandie et à la Métropole Rouen Normandie un projet de recherche basé sur l’étude des COnséquences Potentielles pour l’Homme et l’Environnement, perception et RésiLience : COP HERL. Ce projet n’est pas une nouvelle expertise territoriale visant à continuer, compléter ou comparer les données et conclusions acquises par les différents services de l’État mais un projet de recherche pluridisciplinaire, dont le but est d’aborder des problématiques qui ne pouvaient pas l’être pendant la gestion de la crise, sur la base d’un observatoire territorial de moyen terme.
Financé par la Région Normandie (fonds propres et européens), la Métropole Rouen Normandie, l’Agence Nationale de la Recherche et l’université Rouen Normandie, COP HERL rassemble 19 laboratoires et plus de 100 personnels scientifiques et techniques. Mis en place en novembre 2020 pour une durée de trois ans, il s’organise autour de 4 groupes de travail afin de caractériser l’incendie, mesurer la contamination des matrices environnementales, évaluer la santé et toxicité des produits issus de l’incendie, jauger les perceptions sociales et les capacités de résilience.
Pour en savoir plus sur le projet COP HERL, vous pouvez vous rendre sur le lien suivant : https://turn.univ-rouen.fr/cop-herl/
GIEC normand
Créé en 2020, le GIEC normand, un groupe d’experts et de scientifiques, en charge d’évaluer l’impact du changement climatique à l’échelle normande, est présidé par deux universitaires, Stéphane Costa, professeur de Géographie et Environnement à l’université de Caen Normandie, et Benoit Laignel, Professeur en Géosciences et Environnement à l’université de Rouen Normandie. Seize universitaires normands en sont également membres, parmi lesquels sept rouennais. Les travaux de ce groupement devront notamment permettre de traduire les prévisions du GIEC international pour le territoire normand, et faire la synthèse des travaux scientifiques normands existants sur ce sujet.
Benoit Laignel avait précédemment intégré en 2010 le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC/IPCC) comme expert-évaluateur. Il avait également assuré la présidence du GIEC local mis en place par la Métropole de Rouen Normandie, composé de 16 experts regroupés autour de 11 thématiques.