Structure architecturale éphémère, spectacle de lumière et oeuvre musicale, performance artistique et poétique… difficile d’appréhender toutes les dimensions du Diatope de Iannis Xenakis, oeuvre atypique qui, de surcroît, immergeait le public en son sein. Le Diatope réunissait, dans un alliage complexe, les arts visuels et sonores avec des technologies nouvelles. Mathématique, informatique, physique, acoustique et optique y participent.

Pour le centenaire de la naissance du compositeur, mathématicien et architecte, des étudiants de l’université de Rouen Normandie se sont plongés dans les archives du Centre Iannis Xenakis (CIX). Dans cette exposition, ils font revivre les facettes d’une œuvre hors normes, créée en 1978 sur la piazza Beaubourg à Paris, dans le cadre de l’inauguration du Centre Georges Pompidou.

Leurs recherches ont mis au jour le parcours d’un artiste plasticien, Bruno Rastoin, qui a photographié toutes les étapes de la création du Diatope. Les images, les ébauches, les dessins et les manuscrits rassemblés ici éclairent les processus créateurs à l’origine d’une oeuvre exceptionnelle. La visée de Xenakis est cosmique, et le Diatope interroge encore aujourd’hui notre rapport au monde.

Exposition produite par le Centre Iannis Xenakis avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles de Normandie, avec le concours de la Direction de la Culture et du Service commun de la documentation de l’université de Rouen Normandie et avec le mécénat de la société Active Image qui met à disposition des écrans ultra-haute définition.

Crédit fonds Bruno Rastoin – archives du Centre Iannis Xenakis