Avez-vous déjà entendu parler de Ma petite planète ? Non, pas cette sphère sur laquelle vous vous trouvez depuis votre naissance, mais le challenge porté par l’association éponyme. Fondée en 2019, Ma petite planète propose des défis écologiques à vivre à plusieurs. Elle met notamment en avant des challenges au sein des entreprises et des universités. Cette année, l’IAE Rouen Normandie a pris part à cette expérience grâce à cinq équipes (quatre avec des étudiants et une avec des membres du personnel). L’institut T.URN a également pris part à ce défi au sein de son service.
L'IAE Rouen Normandie brille
Après une tentative avortée l’an passé, l’IAE Rouen Normandie a pu prendre part pour la première fois au challenge Ma petite planète. « C’est le réseau IAE France qui nous a proposé de participer à ce challenge », explique Charlotte Blanquet, chargée de communication de la composante. « Après un webinaire d’explication que j’ai pu suivre, j’ai présenté le projet à la direction de l’IAE. Notre participation a été directement validée car ce défi s’inscrit dans les objectifs DDRS de l’Université auxquelles nous avons à cœur de répondre ». Charlotte Blanquet s’est alors attelé à la recherche de joueurs et à la constitution des équipes. « J’ai commencé par communiquer largement auprès de nos 600 étudiants afin de recruter des ambassadeurs. Je suis également intervenue dans les promos afin de présenter le challenge. Une fois les équipes constituées, la compétition a pu être lancée. Une application permettait d’accéder aux défis et de suivre le classement en temps réel ». Finalement ce sont quatre équipes d’étudiants et une équipe de personnels qui ont pris part à ce jeu et ont défié les joueurs des autres IAE.
Pendant deux semaines, ces cinq équipes ont répondu à de nombreux défis : clean walk, trajets en mobilité douce, alimentation végétarienne, création d’ustensiles (bougeoirs, marque-pages…) avec des matériaux réutilisables. Avec 525 défis réalisés et 198,9 points récoltés, les étudiants rouennais ont redoublé d’investissement et de créativité. Cela leur a permis de se classer à la première place de l’ensemble des IAE de France.
Focus sur deux étudiants de l'IAE
Sasha Brouet
- Pourquoi avoir décidé de participer au challenge Ma petite planète ?
Depuis mon plus jeune âge, j’ai développé une passion profonde pour les plantes, la nature et, plus récemment, la météorologie. Ces centres d’intérêt ont un point commun : notre planète bleue, qui les abrite et les relie. Protéger cette planète est donc pour moi une priorité absolue, et je suis convaincu que chacun peut contribuer, à son échelle, à sa préservation. C’est dans cette optique que j’ai décidé de prendre part à l’aventure Ma petite planète, une initiative parfaitement alignée avec mes valeurs et mes convictions.
- Comment avez-vous joué ? À quels challenges avez-vous pris part ?
J’ai participé au défi avec mes camarades de classe et découvert cette expérience pour la première fois. Ce fut une très belle surprise ! Dès le départ, je me suis pleinement investi, animé par l’envie de relever un maximum de défis et de faire la différence. Au total, j’ai réalisé presque tous les challenges possibles, en tenant compte du temps dont je disposais. Parmi ceux qui m’ont le plus marqué, je citerais l’écriture d’une lettre à une personne isolée, une initiative touchante et humaine, le nettoyage d’une zone autour de notre faculté en ramassant les déchets, un geste concret pour améliorer notre environnement immédiat, ou encore le fait d’adopter d’une alimentation végétarienne pendant une semaine, un challenge particulièrement significatif pour moi, sachant l’impact colossal de la production de viande sur les émissions de CO2.
- Qu’est-ce que ça vous a apporté de participer à Ma petite planète ?
Participer à Ma petite planète a été une expérience incroyablement enrichissante et inspirante. Elle m’a donné une vraie bouffée d’espoir, en montrant que des actions simples et collectives peuvent avoir un impact significatif. J’ai également beaucoup apprécié la cohésion de notre équipe et les valeurs communes qui nous ont rassemblés. Travailler ensemble pour une cause aussi essentielle a renforcé mon engagement pour l’environnement et mon envie de poursuivre sur cette voie.
Mathilde Gibier
- Pourquoi avoir décidé de participer au challenge Ma petite planète ?
Très honnêtement, c’est l’esprit compétitif qui m’a d’abord motivée à participer avec notre ligue associative. Depuis que je suis petite, et surtout ces dernières années, je m’intéresse de plus en plus à l’environnement. J’ai déjà adopté plusieurs habitudes en cohérence avec la préservation de notre planète. De plus, je pratique la voile sur la Seine et je suis confrontée aux conséquences de la surconsommation, notamment les déchets. Cela me touche directement, et cette compétition m’a convaincue de passer à l’action !
- Comment avez-vous joué ? À quels challenges avez-vous pris part ?
Pour ma part, j’ai joué avec des amis qui sont tous engagés dans l’associatif au sein de notre établissement. J’ai quasiment réalisé l’ensemble des défis possibles. Quelques-uns m’ont marqué comme le défi “nettoyer balayer astiquer…en plein air”. Nous avons tous pris part au jeu, et nous y avons consacré un peu de temps tous ensemble. J’ai bien aimé également le défi durant lequel il fallait consommer des produit solides, notamment hygiénique, cela m’a poussé à réfléchir à comment je pouvais changer ma façon de consommer dans mon quotidien. Ce défi a eu des effets positifs pour moi puisque j’ai gardé ce comportement. Et un dernier défi que j’ai été surprise d’apprécier a été le défi végétarien. En revanche je ne dirais que je suis devenue végétarienne, mais j’essaie de mieux manger en qualité et moins de viande. Même si malheureusement, la qualité est plus onéreuse.
- Qu’est-ce que ça vous a apporté de participer à ma petite planète ?
En participant au défi Ma petite planète, je me suis beaucoup diverti avec mes camarades, nous nous motivions ensemble. Il y a eu un réel effet de cohésion et j’en garde de bons souvenir. J’ai découvert des nouveaux médias qui traitent de l’environnement (podcast, documentaires, etc.) que je consomme encore. En voyant les statistiques en fin de challenge, je ne pensais pas que de si petites actions pouvaient avoir de véritables effets.
L’Institut T.URN teste le challenge
Si les défis Ma petite planète tenaient à cœur l’IAE de Rouen Normandie depuis un certain temps, l’Institut T.URN, service de l’Université en charge des transitions socio-écologiques y a également participé cette année. Katell Guirec-Adam, animatrice en transitions revient sur cet événement : « Nous avons créé une ligue “Ambassadeurs TURN” au sein de laquelle il y avait deux équipes en concurrence : l’équipe ambassadeurs étudiants composée de huit personnes et nommée “Camille Étienne », et l’équipe TURN composée de 8 personnels et nommée “Paul Watson”. Les ambassadeurs ont comptabilisé 307,4 pts et l’équipe TURN 244,4 pts. 165 défis (environ 10 défis par personne) ont été réalisés pour un total de 513,4 pts (32 points par personne) ».
L’idée, outre le fait de participer et jouer, était d’analyser si un tel challenge serait envisageable pour l’ensemble de l’université de Rouen Normandie. L’Institut est en train de récupérer les retours des différents participants et de travailler sur les différentes possibilités pour mettre en place ce défi Ma petite planète. Peut-être que l’an prochain, ce sera à votre tour d’y prendre part.
Date de publication : 27/11/24