L’Institut universitaire de technologie du Havre. Genèse d’une nouvelle forme d’enseignement supérieur

L’ouvrage

Comment passe-t-on d’un projet d’école d’ingénieurs arts et métiers planifié en 1958 pour Le Havre à la création d’un institut universitaire de technologie en 1967 ? Une histoire singulière faite de rebondissements, d’interventions politiques et de pressions corporatistes sur les pouvoirs publics que l’auteur, acteur majeur de cette aventure, invite à découvrir avec passion.

L’auteur

Alain Portron a été maître de conférences de sciences économiques, vice-président de l’université du Havre, directeur de l’IUT et de l’Institut supérieur d’études logistiques de l’université du Havre.

• L’Institut universitaire de technologie du Havre. Genèse d’une nouvelle forme d’enseignement supérieur, d’Alain Portron, Presses universitaires de Rouen et du Havre, hors collection, 220 p., 17 €, ISBN : 979-10-240-1763-1.

Penser l’éducation n^o51

Le numéro

Les articles de ce nouveau varia explorent les thématiques telles que la chanson sociale au travers des œuvres de Bernard Lavilliers ; l’éducation dans le cadre institutionnel et dans la classe ; l’état des lieux de la valeur en éducation et en formation ; la philosophie de l’éducation de Charles Taylor. Deux recensions sont présentées en fin d’ouvrage, la première d’Annie Tschirhart pour Hospitalité en éducation dirigé par Henri Louis Go et Xavier Riondet (PUN, 2021) et la seconde de Laurent Trémel pour L’excellence scolaire dans les ZEP. Quelles perceptions chez les enseignants ? de Caroline Hache (PUR, 2020).

La revue est d’ores et déjà disponible sur OpenEdition : Penser l’éducation – OpenEdition

• Penser l’éducation n^o 51, revue de philosophie de l’éducation et d’histoire des idées pédagogiques, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 138 p., 26 €, ISBN : 979-10-240-1751-8, ISSN : 1253-1006.

Le poète et le joueur de quilles. Étude sur la construction de la valeur de la poésie (XIV^e-XXI^e siècles)

L’ouvrage

La poésie a-t-elle (encore) de la valeur ? Cette question émerge aujourd’hui dans le contexte d’une dépréciation sociale, de difficultés économiques, de critiques venues du roman, de polémiques chez les poètes eux-mêmes et de sorties hors du genre. La contestation de la valeur de la poésie est un phénomène ancien qui, à chaque fois, rebat les cartes du genre, des institutions littéraires, des media et des usages de la poésie. D’Eustache Deschamps à Stéphane Mallarmé, du poète philosophe au poète du dimanche, des poètes mondains du XVII^e siècle aux rappeurs du XXI^e siècle, les figures sont nombreuses qui invitent à interroger les conditions et les contextes de la construction de la valeur de la poésie.

Les directeurs scientifiques

Les directeurs de publication sont maîtres de conférences dans différentes universités françaises, Olivier Gallet est l’auteur de nombreux ouvrages dont La plume et le goupillon. L’écrivain catholique en question aux XX^e et XXI^e siècles, paru chez Classiques Garnier. Adeline Lionetto a pour sujets de prédilection la collaboration des poètes avec les musiciens, les artistes plasticiens, etc., aussi la représentation du politique dans les festivités. Laure Michel est spécialiste de lettres classiques et de littérature française des XX^e et XXI^e siècles et a pour domaines d’investigation poésie et histoire, politique, guerre, etc. Thierry Roger a pour thèmes de recherche l’héritage de Mallarmé et du symbolisme, relations entre espace et poésie, littérature et photographie, etc. Spécialiste de littérature du XVIII^e siècle, Stéphanie Loubère a pour centre de recherche poésie et poétique, formes et érotisme durant le siècle des Lumières.

• Le poète et le joueur de quilles. Étude sur la construction de la valeur de la poésie (XIV^e-XXI^e siècles), sous la direction d’Olivier Gallet, Adeline Lionetto, Stéphanie Loubère, Laure Michel et Thierry Roger, hors collection, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 320 p., 20 €, ISBN : 979-10-240-1759-4.

De la création à la confrontation. Diffusion et politique des images (1750-1848)

L’ouvrage

Grâce à de nombreuses études parues depuis un demi-siècle, le contenu des images, leurs sens et les mécanismes généraux de leur présence dans l’espace social et public du dernier tiers du XVIII^e siècle et de la première moitié du XIX^e siècle, sont à présent plus familiers. Ce livre collectif, illustré de près de 80 images, s’est donné pour ambition de lever le voile sur leur diffusion et leur public peu abordé dans les livres déjà publiés et s’attache à évaluer les méthodes de transmission et de réception des images de 1750 et 1848 – période marquée par d’intenses affrontements politiques. L’ouvrage cerne au plus près, à partir d’exemples tirés principalement de la production gravée et lithographique française et européenne, les « usages » des images.

Le directeur de publication

Spécialiste de la politique culturelle de la fin du xviii^e siècle, maître de conférences en histoire moderne à l’université de Rouen Normandie et membre du GRHIS, Pascal Dupuy mène ses recherches essentiellement sur les images satiriques européennes autour de la Révolution française et son influence en Grande-Bretagne. Son précédent ouvrage écrit en collaboration avec Rolf Reichardt, La caricature sous le signe des révolutions. Mutations et permanence (XVIII^e-XIX^e siècles), était paru aux PURH en 2022.

• De la création à la confrontation. Diffusion et politique des images (1750-1848), sous la direction de Pascal Dupuy, Presses universitaires de Rouen et du Havre, coll. « Changer d’époque », 266 p., 28 €, ISBN : 979-10-240-1727-3, ISSN : 2111-6911.

Genre et identités sexuées chez Colette

L’ouvrage

Depuis quelques décennies, l’œuvre de Colette n’a cessé de gagner en visibilité et en importance. Elle n’a pas cessé non plus d’inviter à des recherches différentes, celles qu’inspirent de nouveaux outils critiques. Contributrices et contributeurs de ce volume se sont montré sensibles à l’inventivité remarquable de Colette à propos du genre, et à la modernité de ses positions quand il s’agit de penser la différence des sexes, mais aussi les liens avec le monde animal. Genre et espèce se trouvent ainsi au centre d’un ouvrage qui interroge en profondeur la norme et ses multiples composantes, ce qui en assure tout l’intérêt. Quiconque s’intéresse à la littérature et à l’histoire des comportements et des mentalités, trouvera grand intérêt à cette lecture genrée de l’œuvre de Colette.

Les directeurs de publications

Professeure émérite à l’université de Lille, spécialiste de littérature du XIX^e siècle, et plus particulièrement des femmes auteures aux XVIII^e et XIX^e siècles, Martine Reid a publié beaucoup d’ouvrages dont le livre collectif Femmes et littérature. Une histoire culturelle (Gallimard, 2020, 2 vol.). Elle a également réédité de nombreux textes de femmes dans les collections « Babel », « Folio classique » et « Folio 2 euros ». Professeur de littérature française à Arizona State University, membre associé du CNRS IHRIM (Institut d’histoire des représentations et des idées dans les modernités), Frédéric Canovas a rédigé une thèse et de nombreux articles sur André Gide. Ses travaux de recherche portent sur l’écriture du moi, les études sur le genre, le rapport entre la littérature et les autres arts, les livres illustrés.

• Genre et identités sexuées chez Colette, sous la direction de Frédéric Canovas et Martine Reid, Presses universitaires de Rouen et du Havre, coll. « Genre à lire et… à penser », 17 €, ISBN : 979-10-240-1753-2, ISSN : 2274-0651.