Cristelle Da Silva, campus d’Évreux

• Présentez votre métier en quelques mots.

Je suis ingénieure Hygiène et Sécurité, chargée de la prévention des risques professionnels et responsable du service hygiène sécurité environnement (HSE) sur le campus d’Évreux. Mon travail consiste à conseiller et mettre en œuvre des actions de prévention en matière de sécurité et de santé au travail pour les personnels et les étudiants. Depuis dix ans, mes missions se sont élargies à la protection de l’environnement. J’anime le réseau des Relais Environnement au sein de l’établissement. Je suis référente Responsabilité Sociétale et Développement Durable (RSDD) au sein de l’université de Rouen Normandie (URN) depuis janvier 2019.

• Depuis plus d’une dizaine d’années l’université de Rouen Normandie est engagée en faveur du développement durable par l’action de l’ensemble de ses services, laboratoires et composantes pédagogiques. Vous êtes vous-même impliquée et engagée au travers de vos missions. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Les premières réflexions sur la mise en place d’une politique environnementale à l’IUT d’Évreux se sont posées dès 2009. « Quels sont les impacts réels de nos activités sur l’environnement ? Comment intégrons-nous la dimension environnementale dans nos pratiques quotidiennes ? ». Cela s’est concrétisé et matérialisé en la création d’un réseau de Relais Environnement et l’ajout de la thématique de la « protection de l’environnement » au sein de la section locale HSCTE, structure équivalente du CHSCT de l’Université au niveau local. Pour faire connaître notre savoir-faire, le premier Journal Vert paru en 2009. C’est une sélection des actions et des évènements internes réalisés au cours de l’année universitaire et qui ont retenu notre attention.

• Quel impact ont ces missions sur la vie étudiante / dans le cursus de l’étudiant ?

Les objectifs visés sont d’informer et de sensibiliser les étudiants et les personnels, de les faire se questionner sur leur impact environnemental afin qu’ils puissent agir au quotidien dans les locaux de l’Université mais aussi dans leur vie personnelle. Il s’agit de faire « exister », en les rendant visibles, ces enjeux au sein de l’établissement mais aussi aux lecteurs curieux de l’extérieur, puisque le Journal Vert est accessible en ligne.

• Comment les étudiants sont-ils impliqués dans cette démarche ?

Avec les Relais Environnement, j’organise des événements auxquels les personnels et les étudiants sont invités à participer, sur le temps universitaire. Voici quelques exemples :

• la journée mondiale de l’eau est « fêtée » tous les ans en mars depuis 2010 ;
• l’ouverture, depuis janvier 2015, d’un « Grati’Book », lieu d’échange de livres, de magazines et d’ouvrages gratuits ;
• l’organisation d’une « Garden Party », journée d’embellissement des espaces extérieurs du campus, dès 2016.

Nous proposons aussi des projets aux différentes formations internes sous forme de projets tuteurés, en liaison avec les savoir-faire professionnels des étudiants. Certains évènements sont donc co-organisés par les étudiants dans ce cadre. D’autres projets peuvent être issus d’exercices pédagogiques comme la création de collecteur pour le recyclage de stylos usagés, par exemple.