« La fraternité n’est qu’une idée humaine, la solidarité est une idée universelle » disait Victor Hugo. C’est cette solidarité qui anime de nombreux acteurs de la communauté universitaire. Qu’elle vienne d’associations étudiantes, des composantes, de la direction de l’établissement, du projets isolés d’étudiants ou de services de l’URN, la solidarité est présente dans toutes les strates de l’Université.

De nombreuses associations étudiantes et composantes ont organisé des événements solidaires en cette période de fête où la solidarité est souvent omniprésente.

• La FEDER s’est engagé durant le week-end du Téléthon les 29 et 30 novembre en vendant des gâteaux et des boissons chaudes, et en proposant une multitude d’activités.
• La FEDER a également pris part à deux événements : Balai ballon, un événement sportif organisé conjointement avec la ville de Rouen et le Secours Populaire, ayant en toile de fond un objectif de collecte de vêtements . Rouen’ing, une course solidaire contre l’endométriose.
• L’Association des étudiants en pharmacie de Rouen (AEPR) organise Pharmalutin, une distribution de livres et de jouets au sein du service pédiatrique du CHU de Rouen.
• L’UNEF-RS a distribué de très nombreux paniers repas aux étudiants suite à des collectes alimentaires dans les centres commerciaux.
• L’IUT de Rouen a  organisé une vente solidaire de gâteaux au profit du dispositif Drak’Aja du CHU de Rouen, qui vient en aide aux adolescents et jeunes adultes atteints de cancers.
• L’IAE de Rouen Normandie organise une collecte de jouets du 20 au 31 janvier au profit de l’association Kintsu Jouet.

Événement porté par le SSE, le Bureau de la vie étudiante et la Direction de la culture, « l’Université fête l’hiver » accueille les étudiants de l’URN le vendredi 20 décembre, à la Maison de la culture, de 8h30 à 13h. Cet événement à la fois festif et solidaire propose des moments de bien-être comme de la réflexologie, des massages, de la sophrologie ou des petits-déjeuners. Il permet également aux étudiants de rencontrer l’assistante sociale ainsi qu’une diététicienne.

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Si de nombreuses associations étudiantes investissent du temps pour des projets solidaires à l’approche de l’hiver et des fêtes de fin d’année, certaines structures ont été créé pour venir en aide aux étudiants et le font toute l’année. C’est notamment le cas de la boutique santé sociale qui dépend du SSE (Service de santé étudiante) et de l’AGORAé, épicerie sociale et solidaire gérée par la FEDER.

« La boutique santé sociale est à destination de tous les étudiants », explique Eléa, étudiante relais santé (ERS) en charge de la boutique. « Il faut juste être munis de sa Léocarte ou de son certificat de scolarité. Cela permet d’obtenir gratuitement des produits d’hygiène, des vêtements, des livres, des fournitures scolaires ou des produits d’entretien ». Les étudiants ont la possibilité de venir une fois par semestre pour profiter de cette aide. Les ERS qui se chargent de la boutique orientent également les bénéficiaires vers d’autres associations ou d’autres organismes qui pourraient les aider. « C’est très important et très enrichissant de faire vivre ce type de dispositifs qui sont indispensables pour certains étudiants » rajoute Thémis, autre étudiante relais santé. « Je suis étudiante en pharmacie, je travaille en officine. Et je trouve important de s’investir dans la boutique santé sociale pour prendre également conscience également de la partie prévention et une autre façon d’imaginer la santé ».

La boutique santé sociale se trouve au sous-sol de la Maison de l’Université.
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L’AGORAé est une épicerie gérée par une association étudiante, la FEDER. En cette période de fêtes, elle organise notamment un marché de noël le jeudi 19 décembre, de 17h à 20h, où seront distribués des soupes, des vêtements et des biscuits. Mais l’AGORAé fonctionne toute l’année et permet aux étudiants de profiter de la solidarité à tout moment de leurs études. Nolhan Lacasa, responsable de la boutique explique le fonctionnement : « l’AGORAé est ouverte toute l’année du mercredi au vendredi, de 15h à 19h et un dimanche par mois pour permettre aux étudiants qui sont plus occupés la semaine de venir faire leurs courses le dimanche. Elle ferme exceptionnellement ses portes pendant les vacances de Noël. Nous luttons contre la précarité étudiante et l’isolement social en proposant des produits de première nécessité entre 10% et 20% du prix du marché. À titre d’exemple, un paquet de pâtes coûte environ 1€ en supermarché, alors qu’à l’AGORAé, le même paquet coûte 0,10€. L’AGORAé est aussi un lieu de vie ouvert à tous avec des tables, des canapés, des livres, des jeux de sociétés, un baby-foot ».

L’AGORAé se situe au 23 boulevard André Siegfried à Mont-Saint-Aignan
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L’EI2R (épicerie itinérante de Rouen et sa région) offre également une aide alimentaire aux étudiants rouennais grâce à un partenariat avec l’URN. Le partenariat se traduit par la distribution chaque semaine de colis alimentaires sur les différents sites universitaires (de 17h à 19h, le lundi à Pasteur et les mardis et jeudis à Mont-Saint-Aignan, et au Madrillet).

3 questions à Audrey Mallegol, gestionnaire du pôle social du Bureau de la vie étudiante.

• Comment est né ce projet de distribution de culottes menstruelles ?

Ce projet a été étudié et mis en place en concertation avec le Service de santé étudiant (SSE). La précarité et les difficultés d’accès aux biens et services de première nécessité constituent des facteurs de vulnérabilité, en particulier, pour les femmes. La privation des produits de base que sont les protections menstruelles peut, en effet, avoir des conséquences hygiéniques et sanitaires importantes, mais également des impacts en termes d’estime de soi et d’insertion socio-professionnelle. Afin de lever le tabou qui entoure les règles et l’hygiène menstruelle et de favoriser l’accès de toutes à des produits essentiels, l’Université a souhaité s’inscrire dans cette démarche sous un angle DDRS. Cette action entre dans le cadre de la lutte contre la précarité menstruelle et des difficultés d’accès aux biens et services de premières nécessité et est en lien avec la proposition de loi qui a été faite à l’Assemblée Nationale pour que les établissements universitaires mettent des protections hygiéniques gratuites à disposition des étudiants (proposition de loi nº 4833 relative à la lutte contre la précarité menstruelle, 21 décembre 2021).

• En quoi cela consiste-t-il ? Qui peut en bénéficier ? Comment ?

Via l’ouverture d’un marché public, nous avons fait le choix de travailler avec la société Ecodis proposant des produits de qualité, sans substances chimiques, écologiques et de fabrication française. Les distributions sont encadrées par le BVE avec l’aide d’étudiants relais santé (ERS) qui sont recrutés pour l’occasion. Une étudiante vacataire référente en renfort du personnel du BVE est, cette année, nécessaire pour la gestion des stocks, des transports et de différents déplacements. Des distributions sont programmées durant les mois de janvier, février et mars 2025 dans toutes les UFR et IFSI rattachées à l’Université.

Toute personne inscrite en formation initiale ayant payé la CVEC peut bénéficier des culottes menstruelles. Pour cela, elles doivent s’inscrire, via un questionnaire, en choisissant un site de distribution, une date préférentielle et leur taille de culotte. Le jour de leur venue sur le stand, elles devront juste présenter leur Léocarte ou leur certificat de scolarité de l’année en cours afin qu’on leur délivre leurs culottes (2 par personne selon le stock).

• Le projet sera reconduit en 2025. Peut-on en savoir plus ?

Le projet a débuté lors de l’année universitaire 2021/2022 (avec des premières distributions faites en mars 2022) et nous poursuivons avec de nouvelles dates en 2025 pour l’année universitaire 2024/2025. Notre souhait est de pouvoir faire perdurer ce type de projet, dans l’intérêt des étudiants en précarité et de faire tomber les tabous, encore existants, sur ce sujet.