À l’occasion de la Semaine olympique et paralympique, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche Madame Sylvie Retailleau s’est rendue sur le campus de Mont-Saint-Aignan de l’université de Rouen Normandie. Une visite majoritairement liée au sport, à travers le prisme de la recherche, de la formation ou encore de la culture.
Sous les regards d’étudiants intrigués mais fiers, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a débuté sa visite à la Maison de l’Université ce vendredi 5 avril 2024. Très vite, elle s’est rendue à leur rencontre, rappelant que l’Université c’est avant tout ses étudiants. Avant cela, elle avait été accueillie par le président de l’université de Rouen Normandie Laurent Yon face à l’œuvre « AIRES » de Laurent Perbos, un terrain de tennis grandeur nature qui épouse la forme de marches d’escalier. La Ministre a ensuite rencontré Philippe Brunet pour qu’il évoque son œuvre autour de Pindare et des jeux antiques.
Succès pour le CEROUEN
Puis direction le tout nouveau tiers-lieu de l’Université pour assister à la présentation du CEROUEN par Nicolas Chanavat, son directeur, et Philippe Pareige, vice-président de l’URN. « Cette déclinaison de ce qui est votre signature universitaire à partir du sport et de la performance olympique est vraiment quelque chose d’exemplaire. C’est l’idée de porter une stratégie cohérente, en lien avec son territoire qui correspond aux missions de formation et de recherche. Mais vous ne pouvez pas tout faire, il faut faire des choix et ce sont ces choix qui portent la visibilité et la dynamique d’un établissement mais entraînent aussi avec lui les étudiants et les collègues. Cela donne du sens », a souligné Sylvie Retailleau pour évoquer la création du CEROUEN.
Avant de prendre la direction de l’UFR STAPS et du laboratoire CETAPS, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est allée une nouvelle fois à la rencontre de plusieurs étudiantes, dont trois seront porteuses de la flamme olympique dans les mois à venir.
Recherche et haut-niveau
À l’entrée du CETAPS, la Ministre a été accueillie par Damien Femenias, directeur de l’UFR STAPS, Olivier Sirost, directeur du CETAPS, et Ludovic Seifert, responsable du programme « sport de très haute performance » NEPTUNE. Fiers d’évoquer la place du laboratoire dans le classement de Shanghai, les enseignants-chercheurs ont rappelé les nombreux projets sur lesquels s’investit l’URN, dont les projets NEPTUNE et TEAM-SPORTS. La Ministre a pu assister en conditions réelles à des démonstrations de ces programmes de recherche.
Puis elle est allée de nouveau à la rencontre des étudiants, prenant de longues minutes pour parler avec neuf sportifs et sportives de haut-niveau de l’université de Rouen Normandie qui bénéficient d’aménagements spécifiques tout au long de l’année. Judokas, cycliste, gymnaste, badiste, joueur de baseball… ils ont évoqué leurs droits et leurs devoirs liés à ce statut. « Nous sommes très bien accompagnés par l’Université, même hors STAPS. Les emplois du temps sont très chargés que ce soit niveau universitaire ou sportif et nous sommes vraiment bien aidé », explique Thomas Schmitt, top 20 français en badminton.
Après une démonstration de danse k-pop dans les locaux du SUAPS, Sylvie Retailleau s’est installée derrière un ordinateur de la salle esport qui permet aux étudiants de jouer tout au long de l’année à la Maison de l’Université.
« À travers le sport, à travers cette excellence, c’est toute une communauté universitaire qui est portée par les valeurs de l’olympisme et les valeurs de cette université. Au niveau des formations, il y a de nombreux aménagements qui aident les étudiants. C’est une université exemplaire dans cet accompagnement pour les sportifs de haut-niveau. C’est le rôle de l’université de permettre à ces étudiants de ne pas faire de choix entre le sport et les études », a conclu la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
Dernière mise à jour : 09/04/24
Date de publication : 06/04/24