Théo Folio, animateur de la salle esport

Alors que la Semaine olympique et paralympique accueille une session sur l’esport, jeudi 4 avril de 9h à 12h à la MDU, nous avons rencontré Théo Folio, animateur de la salle esport de l’université de Rouen Normandie.

• Présentez-vous ! Quel est votre rôle au sein de l’URN ?

Je m’appelle Théo Folio, je suis étudiant en licence 2 à l’UFR STAPS, je suis animateur à la salle esport de l’URN et je fais également partie du BDE STAPS.

• Comment vous êtes-vous retrouvé à gérer cette salle esport de l’URN ?

J’ai rencontré Océane Aubert, la personne en charge des projets CVEC au BVE (Bureau de la vie étudiante) et qui est aussi la responsable de la salle esport. Un jour, elle s’est présentée à notre local du BDE STAPS parce qu’elle savait qu’il y avait de nombreux étudiants qui y venaient. Elle voulait mettre une affiche pour recruter les nouveaux animateurs de la salle esport. C’est moi qui l’ai accueilli, nous avons discuté. Ce poste m’a tout de suite intéressé, j’ai postulé et j’ai été pris.

• Vous partagez ce travail avec un second animateur, est-ce bien cela ?

Oui, nous sommes deux. Mon collègue s’appelle Guillaume Luca, il est étudiant en droit sur le campus Pasteur. Nous sommes vacataires étudiant, avec un contrat de quinze heures par semaine. Généralement, je fais les emplois du temps et Guillaume les valide. Nous essayons de nous arranger entre nous, et par rapport à nos obligations universitaires, pour qu’il y ait toujours une personne à la salle. Nous ne sommes jamais là tous les deux en même temps, sauf quand nous organisons des tournois.

• Comment vous occupez-vous de la gestion de la salle ?

Par le passé, il fallait passer par une réservation par email pour venir à la salle esport. Désormais, elle est en libre accès pour tout le monde de midi à 18h, du mardi au vendredi. Il y a toujours l’un de nous deux qui est présent pour accueillir les autres étudiants.

• Qu’est-ce qui vous plait dans ce rôle ?

Avec Guillaume nous baignons dans l’univers du jeu vidéo. Donc il faut être honnête, avoir la possibilité de faire un job étudiant dans ce milieu, c’est très plaisant. Nous sommes en lien direct avec d’autres étudiants, nous discutons avec eux, nous commençons à nous connaître. Et puis cela permet de garder un lien avec l’une de nos passions. Guillaume a côtoyé le monde semi-professionnel de l’esport avec le jeu Valorant alors que moi je gère le pôle esport du BDE STAPS.

• Parlez-nous un peu plus de cette salle esport.

Il y a six PC, une PS5 et deux Switch qui sont disponibles. La PS5 a deux manettes et les Switch en ont quatre chacune. Cela offre de nombreuses possibilités de jeu. En termes de jeux, nous avons FIFA, NBA2K, Fortnite, Rocket League, Apex Legends, Wakfu ou encore Valorant. Il y a des jeux qui sont interdits par l’Université, comme Call of Duty, mais sinon nous sommes très bien équipés. Par contre cela reste des jeux multijoueurs, nous n’avons pas de jeux d’histoire comme Uncharted, Last of Us ou Assassin’s creed. Il faut aussi noter, que nous sommes bien aidés par le BVE. En début d’année nous avons poussé pour avoir une PS5, pour avoir FIFA ainsi que Mario Kart et Mario Party et cela a été accepté.

• Organisez-vous des tournois, des compétitions ?

Nous avons commencé à organiser des petits tournois. Nous en avons fait un sur Rocket League il y a quelques semaines, ainsi qu’un tournoi Fortnite. Il y en a un autre qui arrive mi-avril. C’est encore un peu compliqué d’accueillir de nombreux participants, mais nous travaillons à essayer de mieux développer cela.

Est-ce que beaucoup de monde vient à la salle esport ?

Depuis que nous avons repris la salle avec Guillaume, elle est quasiment toujours pleine. Souvent, il y a même de l’attente, des étudiants qui restent sur les canapés de la MDU en attendant qu’un ordinateur ou une console se libère. Il y a même des étudiants qui nous demandent s’il y aurait la possibilité d’agrandir la salle. Je pense que le fait de mettre la salle en accès libre a beaucoup aidé à faire venir les étudiants. Cela peut se faire à la dernière minute, il n’y a plus besoin d’anticiper. Il y a même des gens qui viennent du campus Sciences et ingénierie de Saint-Etienne-du-Rouvray.