« Ce n’est pas dans mes valeurs de devoir payer pour recevoir un enseignement », explique Laura, étudiante à l’IAE de Rouen Normandie. Elle fait partie des étudiantes venues présenter l’école universitaire de management de l’URN aux lycéens en quête d’informations. Elle met en avant les qualités de son établissement. « J’ai conscience de la bonne réputation de l’IAE à l’extérieur, par rapport aux entreprises et à l’ensemble de leurs partenaires. Être là, cela offre des liens. Même si on est encore dans les études cela peut aider à trouver un emploi dans le futur. Quand on écrit IAE sur son CV, c’est toujours positif ». Bouchra, lycéenne en terminale, est venue avec ses parents. Elle échange avec Laura et d’autres étudiants de l’Institut d’administration des entreprises. « Je suis intéressée par la licence de gestion et management. C’est un domaine qui ouvre beaucoup de portes avec plein de débouchées. Je préfère rejoindre l’IAE parce que c’est un établissement public, avec un diplôme reconnu », explique-t-elle.

Tout au long de la journée, des milliers de lycéens se sont rendus sur les six campus de l’URN afin d’en savoir plus sur les formations qui les intéressaient. C’était également l’occasion de se rendre compte plus précisément de ce qu’est l’Université, ce qu’elle représente et quels sont les avantages de s’y inscrire. Enseignants-chercheurs, étudiants, alumni, équipes des services à l’étudiant de l’Université étaient présents pour fournir aux visiteurs un maximum d’informations et mettre en avant les qualités de l’établissement.

« L’IAE est public donc nous n’avons pas à avoir un retour sur investissement, ce qui fait que nous sommes peut-être plus au service de l’étudiant que certaines écoles. Beaucoup d’enseignants s’investissent au quotidien dans la vie de l’IAE », explique Christian Hurson, directeur de l’IAE. Caroline Cintas, directrice adjointe, évoque quant à elle l’ancrage territorial qui est un des autres avantages que l’IAE de Rouen Normandie met en avant : « Nous avons beaucoup de partenariats avec des entreprises du territoire qui prennent nos étudiants en alternance. Il faut savoir que tous nos Masters sont en alternance et qu’il y a des stages dès la L2. Il y a une forte professionnalisation et en général les entreprises sont contentes et peuvent garder les étudiants dans le futur. Il y a une très bonne insertion professionnelle, mais plutôt sur le territoire local. Cet ancrage territorial se voit également au niveau de l’engagement citoyen de nos étudiants. Ils sont investis dans beaucoup d’associations locales et organisent de nombreux événements ».

L’un des autres avantages qu’évoque Caroline Cintas est le lien avec la recherche. « Il y a l’idée de former les étudiants à travers la recherche.  À l’IAE, nous ne faisons pas cette distinction entre super chercheurs un peu déconnectés des enseignements et enseignants plus dans la théorie. Nous, nous avons des enseignants-chercheurs ». Ce constat est également fait du côté de l’ESITech, l’école d’ingénieurs rattachée à l’URN, l’une de ces douze composantes. Sur le Campus Sciences et ingénierie du Madrillet, de nombreux lycéens visitent l’école. Ils sont pris en charge dès leur entrée dans le bâtiment par des étudiants du BDE de l’ESITech qui leur font faire une rapide visite des lieux et répondent à leurs questions. Non loin de l’entrée, des professeurs sont également présents pour échanger avec les visiteurs. Williams Lefebvre, professeur des universités en physique des matériaux est content de pouvoir présenter l’excellence de l’établissement dans lequel il enseigne. « La richesse, elle est dans ce que les étudiants ne voient pas, c’est-à-dire les gens et les infrastructures qu’ils ont en face d’eux ».

 

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L’enseignant-chercheur met en avant deux aspects :  l’importance des enseignants-chercheurs et la qualité du matériel sur lequel les étudiants peuvent travailler. « Les enseignants qui sont dans des écoles publiques baignent dans des laboratoires de recherche. Par ailleurs, ils ont aussi des liens avec l’industrie », continue-t-il. « Nous travaillons au quotidien dans des laboratoires de pointe, mais nous montons aussi des programmes avec l’industrie, il y a de fortes interactions. Par exemple, à l’ESITech nous travaillons avec ceux qui fabriquent des avions, des moteurs de voiture, des câbles à haute-tension. À côté de cela, l’État investit dans des laboratoires de recherche, notamment pour des machines qui coûtent de l’argent,  dans des projets de recherche. Et même si cela ne se voit pas forcément, les étudiants bénéficieront d’outils maintenus par des ingénieurs dans les laboratoires, payés par le service public, qui coûtent des millions d’euros parfois, et qu’on a mis des années et des années à acquérir. Et nos étudiants ont la chance d’y avoir accès et d’y être formés ».

Rosalie, lycéenne en terminale est venue à l’ESITech pour en savoir plus. Après avoir échangé avec des étudiants mais aussi avec le directeur de l’école, elle y voit plus clair. « Ce que propose l’ESITech m’intéresse beaucoup. Lors de cette JPO, j’ai appris pas mal de choses sur le fonctionnement de l’école et cela me plait. Je n’avais pas conscience de tout et c’est bien d’en savoir plus ».

Certaines formations ne sont dispensées qu’à l’Université, au sein de ses composantes. C’est le cas par exemple de l’UFR STAPS, et bien évidemment de l’UFR Santé. Les études de médecine, de pharmacie ou d’odontologie s’effectuent forcément au sein d’une université, en lien avec un CHU. Lors de cette journée portes ouvertes, le Campus Santé de Martainville n’a d’ailleurs jamais désempli. Toute la journée, des milliers de lycéens ont rempli les amphithéâtres afin de suivre les présentations des différents parcours (médecine, pharmacie, maïeutique, odontologie, orthophonie, kinésithérapie, audioprothésiste…).

Après chaque présentation, des étudiants attendaient les lycéens et leurs parents pour répondre à leurs questions. Julien, tuteur d’anatomie à l’UFR Santé explique les avantages du tutorat. « J’évoque la pédagogie et le bien-être qui sont très importants, l’entraînement, l’orientation ou la réorientation. Toutes les semaines, nous proposons des colles, c’est-à-dire un entraînement sur toutes les matières. C’est quelque chose de relu et validé par les professeurs et qui a lieu dans les locaux de l’Université. Cela aide beaucoup les étudiants. Nous faisons aussi des partiels blancs qui se déroulent exactement avec les mêmes modalités que le jour du vrai examen. Cela permet aux étudiants d’être moins stressés le jour J. Le gros point positif, c’est que nous sommes soutenus par l’université car comme je le disais, tout est relu et validé par les professeurs. En plus, nous sommes totalement gratuits, ce qui n’est pas du tout négligeable ». Maud, lycéenne en terminale, qui compte bien rejoindre l’UFR Santé l’an prochain, est ravie de pouvoir en apprendre plus. « Je voulais connaitre l’intérêt de suivre le tutorat de l’UFR Santé plutôt que de suivre une prépa privée. J’avais plein de questions. C’était vraiment important de pouvoir en savoir plus et de sortir de l’inconnu ».

Outre les formations et la recherche, les services à l’étudiant constituent aussi l’un des points forts de l’Université. Lors de la JPO, sur l’ensemble des campus, les services de l’URN étaient présents pour dispenser des informations aux visiteurs. Sur le campus de Mont-Saint-Aignan, les lycéens pouvaient prendre des renseignements sur la culture, le sport, l’orientation, la santé, le handicap, l’insertion professionnelle ou encore les relations internationales. « J’ai pu beaucoup échanger, poser plein de questions », raconte Agathe, elle aussi lycéenne de terminale. « J’ai découvert une licence qui me plait et cette JPO m’a beaucoup aidé. J’ai même découvert qu’il y avait des événements culturels et surtout du sport. L’an prochain, je serai loin de chez moi et ce service me permettra de continuer à faire de la danse. C’est génial ! ». La vie étudiante, c’est aussi quelque chose que met en avant Christian Hurson, le directeur de l’IAE. « Nous avons un bureau des étudiants, un bureau des sports, un bureau des arts. Il y a une vraie vie étudiante qui n’est pas uniquement festive. Les étudiants participent régulièrement à la vie de l’IAE, comme on a pu le voir lors de la JPO. Les étudiants se prennent en main », conclut-il.

Chaque année, la journée portes ouvertes est l’un des événements majeurs de l’université de Rouen Normandie. Et chaque année, les lycéens ressortent ravis, avec des réponses à leurs nombreuses questions. Cette année 2024 n’a pas dérogé à la règle. Sur tous ses campus, l’URN a réussi à montrer son excellence et ses atouts, au sein de ses douze composantes. Les futurs étudiants peuvent maintenant se pencher sur Parcoursup et commencer à formuler leurs vœux.