Coraline Lerate & Shirley Roussel, chargées d’orientation
Mission Information-Orientation, Direction des Enseignements et du suivi des parcours étudiants
"Notre activité est cyclique : les temps forts reviennent chaque année en matière d'orientation à l'Université. Mais notre travail est varié."
- Présentez-vous ! Quel est votre rôle au sein de l’université de Rouen Normandie ?
Shirley Roussel : Je m’appelle Shirley Roussel et je suis chargée d’orientation pour le Service d’aide à l’orientation de l’Université, la MIO, Mission Information Orientation. J’ai des missions davantage orientées sur le public lycéen ou futur étudiant car nous nous occupons aussi d’informer en amont de l’arrivée à l’Université.
Coraline Lerate : Je suis Coraline Lerate, également chargée d’orientation dans le même service. Je m’occupe plutôt des actions à destination des étudiants, notamment dans le cadre de la réorientation ainsi que dans le choix de la poursuite d’études.
- Quel est le rôle exact de la Mission Information-Orientation (MIO) ?
SR : Elle va avoir plusieurs vocations. Une des grandes missions de la MIO, c’est d’être référente pour Parcoursup. Il y a un rôle stratégique, avec des enjeux forts autour de la plateforme et de l’accompagnement autour de l’aide à l’orientation.
CL : Nous allons aussi accompagner les étudiants dans le cadre de leur réorientation sur Parcoursup. Il y a un vrai enjeu pour les étudiants qui se réoriente, notamment dans la valorisation de leur parcours. Et donc nous allons beaucoup les aider dans leur candidature.
SR : Au niveau des autres missions, nous sommes vraiment sur des enjeux d’accompagnement autour de l’offre de formation, que ce soit dans l’arrivée à l’Université ou dans la poursuite ou les réajustements qu’il peut y avoir en cours de route.
- Au quotidien, en quoi consiste votre travail ?
CL : C’est très varié. Le travail va être rythmé en fonction du calendrier de Parcoursup. En début d’année, nous allons plutôt préparer la rentrée et accompagner les primo arrivants car il y a des personnes qui souhaitent se réorienter dès le début de l’année. Aux mois de novembre, décembre, janvier, nous préparons Parcoursup en accompagnant et en anticipant les vœux sur la plateforme et en aidant sur les dossiers de candidature. Et enfin, nous allons accompagner ceux qui n’ont pas été pris sur Parcoursup. Pour la poursuite d’études, c’est un peu le même calendrier. Les étudiants vont pouvoir faire leurs vœux à partir de mi-mars aussi. Donc nous intervenons auprès des L2 et L3 dès le mois de novembre pour leur présenter les différentes poursuite d’études qui s’offrent à eux et pour leur permettre d’anticiper le plus possible leurs vœux.
SR : Du côté des lycéens, c’est un peu pareil. Notre activité est cyclique : les temps forts reviennent chaque année en matière d’orientation à l’Université. Sur la première partie de l’année scolaire, nous allons mettre en place tout ce qui est intervention dans les lycées. Nous allons aller à la rencontre des lycéens, des enseignants, et parfois des familles, dans leurs établissements. Ensuite, nous allons avoir rapidement dans l’année les salons qui vont être assez conséquents et se tenir dans différents endroits. Ici, nous allons représenter l’Université. Enfin, l’un des cheminements importants va être de faire venir les lycéens à l’URN. Le premier temps fort va être la Journée Portes Ouvertes et nous enchaînons avec Campus Ouvert.
- Le Printemps de l’orientation vient de débuter. Qu’est-ce que c’est ?
SR : C’est un label qui est porté par le rectorat et par l’Académie Normandie. Il propose des actions qui visent le public des collégiens, depuis cette année, ainsi que les lycéens de seconde et de première. L’idée est d’initier, d’amorcer les réflexions en matière d’orientation, en amont de la fameuse période charnière qu’est la classe de terminale. C’est un temps fort que le rectorat valorise. Les structures d’aide à l’orientation, mais aussi des entreprises, peuvent contribuer à l’événement en proposant des événements comme des visites d’entreprise, la découverte des métiers. À l’échelle de l’université de Rouen Normandie, il y a deux tables rondes qui sont proposées pour évoquer les différentes formations. Il y a aussi une conférence qui va être plus orientée sur comment utiliser Parcoursup et comment accompagner son enfant dans l’utilisation de la plateforme. Et il y a aussi un événement qui se veut être un peu plus ludique puisque là il s’agit d’un jeu immersif sur le campus de Mont-Saint-Aignan qui permet de découvrir les bâtiments et à quoi ils servent.
- Par ailleurs, une nouvelle plateforme appelée Mon Master vient d’être créée, pouvez-vous nous expliquer son importance ?
CL : Avant pour intégrer des masters, il fallait déposer des candidatures sur la plateforme ecandidat. Chaque université avait la sienne et par conséquent il n’y avait pas de calendrier unique, ni de dépôt unique des pièces justificatives. Là, la procédure a été simplifié avec une seule plateforme pour tous les masters accrédités de France, avec un calendrier unique. C’est vraiment pour permettre aux étudiants de simplifier leurs démarches de candidatures dans les masters. Le conseil qu’on donne est de toujours faire un minimum de cinq candidatures dans deux universités différentes et dans deux mentions différentes.
- Enfin, il reste encore quelques heures pour faire ses vœux dans Parcoursup. Un mot pour les candidats qui ne l’ont pas encore fait ?
CL : Nous avons mis en place des permanences cette semaine. Nous sommes disponible ce mercredi matin et ce jeudi matin pour accompagner au maximum les étudiants retardataires dans leur formulation des vœux.
SR : Il faut préciser qu’il y a la formulation des vœux, mais après ils ont encore un petit peu de temps pour pouvoir travailler sur la candidature.
CL : Même si pour le moment le projet n’est pas parfaitement construit, ce n’est pas grave. On peut supprimer un vœu mais on ne pourra pas le rajouter. Le principal c’est de formuler ses vœux et ensuite on fait le tri, ensuite on construit et ensuite on valorise le projet.